Il existe dès le 13ème siècle une chapelle ou une église sur cet emplacement. Le 22 avril 1393, le Pape émet une bulle d'indulgence en sa faveur, celle-ci ayant été endommagée pendant les guerres de Succession de Bretagne. L'édifice actuel présente des restes du 15ème siècle, comme le porche sud, mais est presque entièrement au 18ème siècle. La tour et le clocher datent de 1788. A l'intérieur, vous pourrez admirer une statue de Notre Dame en bois. Il faut savoir qu'au 19ème siècle, les carriers avaient une dévotion particulière pour Notre Dame. En effet, pour les Caurellois, c'est grâce à son intercession que Caurel est épargné de la grippe espagnole après la première Guerre mondiale.
Chapelle en schiste du 17ème siècle dédiée à Saint Golven, ou Goulven, né de parents émigrés de Grande-Bretagne. Il devient évêque de Saint-Pol-de-Léon, puis se retire en Ille-et-Vilaine, où il meurt en 1616. C'est probablement durant ce dernier voyage qu'il s'arrête près de Caurel. C'est autour de cette chapelle que se déroulait le pardon des carriers.
L'église date du 19ème siècle, elle est édifiée à l'emplacement d'une ancienne chapelle. Le culte est transféré de l'église Saint-Gilles à l'église Notre-Dame-de-la-Fosse le 5 Septembre 1827. Cette église est consacrée le 22 mai 1835. Chaque vitrail de l'église illustre un Saint particulier. C'est ainsi 14 saints qui sont représentés comme par exemple Saint-André ou Sainte-Anne. Elle est un très bel exemple d’art religieux du Kreiz Breizh.
Cette chapelle date des 10ème et 18ème siècles. Elle sert d'église à l'agglomération gouarécaine pendant tout l'Ancien Régime. Elle est bâtie sur le site d'un édifice religieux encore plus ancien, pour lequel une bulle d'indulgence papale est accordée le 30 Avril 1387. L'édifice abrite une Piéta de Notre dame de Pitié (15ème siècle) et une statue représentant le Roi David (16ème siècle). L'ossuaire est adossé au mur méridional de l'église et n'a pas de porte. Lorsque le cimetière est complet, les plus anciennes sépultures sont désaffectées, et leurs ossements transférés dans l'ossuaire.
L'église Saint-Gildas est bâtie en schiste, le granit seul est utilisé pour la construction de ce clocher à tourelles. Elle date des 12ème et 18ème siècles et possède de nombreuses richesses. On y trouve notamment une roue à carillons (du 16ème siècle), objet à la fois religieux et païen assez rare en Bretagne. Elle pourrait être un vestige d'un culte solaire. En effet, des textes anciens mentionnent le "zantig ar rod", le petit saint de la roue, invoqué en cas de maladie grave. Ces pratiques superstitieuses portent le nom de tu-pe-tu, littéralement d'un côté ou de l'autre, qui désigne cet état critique. A Laniscat, on parle plutôt de roue de la fortune.
La fontaine date du 18ème siècle. Saint-Gildas est le protecteur des chats et des chiens, particulièrement contre la rage. La fontaine est divisée en trois bassins : vantan ar c'hi, vantan ar c'has, vantan an otraou Sant Weltas, c'est-à-dire fontaine du chien, fontaine du chat, fontaine de monsieur Saint-Gildas.
Elément d'art religieux.
Avant d'être appelé chapelle, cet édifice religieux est l'église succursale du village de Rosquelfen, trêve de Laniscat jusqu'à la Révolution. La chapelle située au nord de l'ancienne voie romaine de Rennes à Carhaix correspond à un sanctuaire dédié à la vierge datant de la fin du 15ème siècle. La chapelle et son calvaire (du 16ème siècle) sont tous les deux inscrits aux Monuments Historiques. Le socle du calvaire comporte des scènes sculptées de la Passion, mais le temps ne les a pas épargné. Le clocher actuel date de 1668. Le porche est particulièrement soigné. L'arête du pignon est ornée de fleurons et têtes d'animaux. L'architecture des fenêtres à lancettes et des verrières est élancée.
Le clocher est un reste de l'ancien édifice religieux qui date de 1682. Yves de Gouezbriand, baron de Crénard, est alors invité à en poser la première pierre qui portera ses armes. Le reste de l'église est reconstruit en 1848. Saint-Gwénaël figure au sommet du maître-autel (17ème siècle) qui provient de l'ancienne église. Parmi les nombreuses statues anciennes qu'abrite l'église, il y a une statue de Notre-Dame-de- Bon-Repos (17ème et 18ème siècles) qui provient, semble-t-il, de l'abbaye de Bon-Repos, abandonnée à la Révolution, ainsi qu'une statue de Saint-Roch (17ème et 18ème siècles) qui provient d'une ancienne chapelle Saint-Roch, aujourd'hui disparue et dépendant jadis de la seigneurie de Crenard.
En 1821, une apparition de la Vierge au berger Jean Poull, amena la construction d'un oratoire de Notre-Dame de Mont-Carmel (béni le 8 septembre 1829), puis la chapelle fut construite à cet emplacement en 1885. Elle est devenue un centre important de pèlerinage, notamment lors du pardon qui s'y déroule tous les ans le 8 septembre. La chapelle abrite une statue de Notre-Dame de Karmez (17ème et 18ème siècles).
Le véritable nom de cette chapelle champêtre est Saint-Julien de Saint-Auny. Dont elle abrite la statue éponyme. Cet officier à cheval, bien que romain, est le patron du village. Il a pris la place d’un vieux saint breton qui portait probablement un nom proche de Julien. Au cours des retranscriptions, il arrivait souvent qu’on romanise les noms celtiques difficiles à déchiffrer. Le bénitier très ancien, monolithe, est orné de deux anges tirant chacun sur un cordage torsadé.
La chapelle ND de la Pitié, inscrite au répertoire des Monuments Historiques, a été construite au début du 16è siècle au pied d'un camp préhistorique. La fontaine de la Clarté, placée au côté de la chapelle cacherait, d'après la légende, une statue d’art religieux de Notre Dame de la Pitié, dissimulée par les habitants du village. Un pont ancien, dit pont romain dans la tradition orale, permettait de franchir la rivière. Il est à présent englouti sous le canal devant la chapelle. Une double écluse, ouvrage très rare d'écluse à porte partagée, se trouve sur le canal à quelques mètres. Elle fut construite pour pallier à la forte dénivellation de ce point.
L'église Saint-Pierre est édifiée entre 1873 et 1881 par l'entrepreneur Bellec sur les plans du chanoine Daniel, recteur de Mûr. Cet édifice remplace une ancienne église dont le choeur avait été édifié en 1623. L'ancienne église avait été restaurée en 1701 avant d'être remplacé au 19ème siècle par un nouvel édifice. L'église abrite notamment un bénitier en granit et un aigle lutrin qui proviennent de l'ancienne église, ils sont classés Monument Historique.
Un orgue a été inauguré en 2022. Cet orgue romantique date de 1903-1904. Il vient tout droit d’une chapelle privée du château de Winston, au nord-est de l’Angleterre. Chaque orgue est unique. Celui-ci est constitué de 800 tuyaux. C’est un vrai bijou, d’une qualité musicale exceptionnelle, qui a beaucoup de possibilités à offrir.
Chapelle construite au XVIème siècle sur les vestiges d'un petit château : Plaisance, qui appartenait à la famille des Rohan. Remarquable par les motifs de ses lambris et autres peintures du XVIIIème siècle. Le Clocher, quant à lui, fut édifié entre 1757 et 1764, grâce à la générosité des paroissiens. A noter : la double arcade de son porche, ses deux galmeries à balustres moulurés, sa flèche svelte ajourée et dentelée, les pinacles, les nombreuses lucarnes et gargouilles. Sa taille et sa forme en croix latine, lui auraient permis de jouer le rôle d'église, ce qu'elle fit en deux occasions : lors de la reconstruction de l'église, à la fin du siècle dernier, puis après la tempête d'octobre 1987.
Elevée au Cosquer, la chapelle aurait été transférée au lieu-dit St Jean, et ceci avant 1564, puisqu'à cette date un aveu du seigneur de Mûr, hervé de Guerguézangor, la situe à l'endroit actuel.Elle est en forme de croix latine.
L'église date du 18ème siècle, elle est restaurée en 1849, sous la direction d'un entrepreneur de Saint-Nicolas-du-Pélem. Le clocher date de 1885-1889.
À l'entrée de ce qui fut autrefois le cimetière, se trouve une piéta. L'édifice abrite une statue de Saint Nicodème, qui représente le patron religieux de l'église. Il tient en main une couronne d'épines et un flacon de parfum. Dans l'évangile, c'est en effet Saint Nicodème qui ensevelit le corps de Jésus après la descente de Croix. Il est revêtu de riches habits car il fait partie de la haute société juive.
La chapelle date du 16ème siècle. Le nom de cette chapelle, dédiée à la Vierge Marie, viendrait de Gwec'h Manez, la vierge de la colline. Elle aurait remplacé un édifice religieux plus ancien, que mentionne un document d'archives en 1428, et dont elle aurait gardé le fenestrage du chevet. Comme certains motifs décoratifs du gros oeuvre s'étendent sur plusieurs mètres, un plan rigoureux devait, lors de la construction, préciser l'emplacement, la taille et la disposition de chaque bloc de granit. Le pignon ouest est relevé en 1748. Sur la façade est de la chapelle, près de la verrière du 14ème siècle, un animal porte des armoiries, qui seraient celles de lancelot de Quénécan, seigneur du Crénard.
L'église est bénite le 27 novembre 1859. On y trouve encastrée une pierre portant la date de 1646 et provenant de l'ancien édifice religieux. Les cloches sont d'ordinaire invisibles, enfermées en haut du clocher. La particularité de celles-ci est due à un contre-temps. Lorsque le recteur Mahéo reconstruit l'église paroissiale en 1859, comme architecte et entrepreneur, il manque d'argent pour construire un clocher. Les cloches sont donc d'abord accrochées à des troncs d'arbres, aujourd'hui remplacés par des piliers en ciment.
Cette chapelle de grande taille est dédiée à Notre Dame de la Croix, elle date de 1485. Le clocher date du début de la Renaissance, et l'ensemble a été restauré au 19ème siècle. Cette chapelle aurait été édifiée, dit-on, en utilisant des pierres du château de Coatrivallan (ou Coat-Rivalen), aujourd'hui disparu. Le jubé et la poutre de gloire datent du 16ème siècle. Le jubé de la chapelle Notre Dame de la Croix de Plélauff en relève. Le jubé du XVIè siècle séparait clergé et fidèles en cette chapelle. Il est exceptionnel grâce à sa frise représentant les 7 péchés capitaux en polychromie, et sous les traits des animaux (la paresse de l’escargot, la gourmandise du cochon, l’envie du serpent…) et de nombreux détails sculptés à même le bois. Pour découvrir cet édifice religieux et son jubé, les clefs sont disponibles à la mairie de Plélauff.
L'église Saint-Juvénal est bénite le 20 novembre 1904.
L'église abrite une statue de Saint-Maudez (17ème - 18ème siècle) provenant d'une ancienne chapelle Saint-Maudez, aujourd'hui disparue. Ce saint religieux d'origine irlandaise, très populaire en basse Bretagne, débarque au 6ème siècle dans la région trégorroise où il vit en ermite.
Cette chapelle, dédiée au saint le plus populaire de Bretagne, est reconstruite presque entièrement au 18ème siècle. Seuls subsistent, d'origine, le portail ouest, le fenestrage du chevet et un autre fenestrage. La chapelle abrite un important retable du 18ème siècle, et trois statues modernes de Saint-Yves.
La nef et le choeur de l'église Sainte-Marie-Madeleine sont construits vers 1610, sa tour date de 1707 et la sacristie de 1777. La charpente est restaurée en 1785. Lors des réparations de 1866, la présence d'une vieille corniche en bois datant de 1610, laisse croire que l'église est plus ancienne. L'église était autrefois une chapelle de style ogivale. Elle a malheureusement subit de grandes transformations qui lui ont enlevé une partie de son cachet. Les statuettes très anciennes ainsi que les colonnes torses du maître-autel attirent l'oeil des visiteurs.Accolé à l'église, à droite du porche d'entrée, se trouve un petit ossuaire, éclairé par trois ouvertures.
La chapelle actuelle remplace un édifice plus ancien. Sa construction fait suite à l'enquête menée en 1646 sur l'eau miraculeuse du sarcophage de Saint-Elouan. En effet, au début du 17ème siècle, après avoir ramassé la statue du saint gisant à terre, une femme lui demande une récompense. Le lendemain, le sarcophage du saint se retrouve rempli d'eau et de nombreuses guérisons de sourds, boiteux et autres affligés s'y réalisent. Le père Maunoir, prêchant souvent alors dans les environs, contribue à populariser le culte de l'eau miraculeuse. Ces miracles sont providentiels pour faire revenir à la religion la population locale, accusée d'être versée dans les cultes sataniques. La fontaine est classée.
L'essentiel de l'édifice date de 1501, mais la façade ouest est refaite en 1874 sur les plans de l'abbé Daniel, recteur de Mûr. Cette chapelle est aussi connue sous le nom de Saint-Tugdual. Pabu viendrait en effet de pape, dignité que la légende attribua à tort à Saint-Tugdual. La chapelle abrite un jubé gothique, un reste de verrière du 16ème siècle et un retable de 1775, portant les armes des seigneurs de Rohan. Son jubé gothique présente une décoration remarquablement ouvragée, qui témoigne de l'imagination du sculpteur. On peut y voir entre autres des serpents fantastiques, des dragons aux ailes repliées, une licorne et un lion se battant.
Cette église a la particularité de ne plus posséder de clocher. Edifié en 1667 par Nicolas hural, il est depuis tombé en ruine. Le pignon du transept comporte les armes de Correc, famille seigneuriale de Saint-Gelven.
Art religieux à remarquer : les deux statuettes reposant sur le mur du cimetière récemment découvertes ainsi que la statue de Saint-Ignace qui est abritée dans l'église.